La prière rituelle accomplie, obligatoirement en commun, par les musulmans le vendredi est appelée en arabe ”salât al jumu’a” ou, plus simplement, ”al-jumu’a”. Le terme jumu’a s’applique couramment aussi bien au Jour du Vendredi qu’à la prière spéciale (salât) accomplie durant ce jour. Non seulement la prière est liée au jour mais celui-ci représente un aspect plus fondamental. La prière procède du jour et est une façon de le célébrer. Le Coran la mentionne de la façon suivante : O vous qui croyez, lorsqu’a retenti l’appel en vue de la Prière qui fait partie du Jour du Vendredi (li-s-salât min yawm al-jumu’a), rendez-vous au dhikr d’Allâh (Cor., 62, 9).
Muhyi ad-Dîn Ibn ’Arabî, plus connu sous le nom d’Ibn ’Arabî, est né à Murcie en Andalousie et décédé à Damas.
Surnommé al-Shaykh al-Akbar, « le plus grand des maîtres spirituels », il a marqué la culture musulmane, non seulement
de son temps mais également des siècles suivants, et continue d’être la référence majeure de la majorité des
maîtres du soufisme. Son oeuvre est immense, à la fois par la taille (on lui attribue plus de huit cents ouvrages), mais
surtout par son contenu des plus exceptionnels. La synthèse définitive de l’enseignement d’Ibn ‘Arabî est contenue
dans ses Futûhât al-Makkiyya (Les révélations de La Mecque), somme de connaissances spirituelles sans équivalent
dans aucune civilisation, monument de la sagesse soufie, unique tant par la complexité que par la profondeur de sa
doctrine et la subtilité de sa langue.